Il n’y a point de sauveur suprême, pas même au sein de la gauche radicale

Le parti du président Erdoğan a perdu plusieurs sièges à la Grande Assemblée Nationale de Turquie, au profit du Halkların Demokratik Partisi (mouvement classé à gauche). L’équipe du chef de l’État ne bénéficie plus de majorité absolue.

Le bilan du gouvernement fait état d’une baisse du pouvoir d’achat de l’ensemble du peuple, de suppressions de droits sociaux, d’interdits illégitimes accompagnés d’une répression digne de la bureaucratie en place du temps de l’Empire Ottoman, d’oppressions à caractère raciste (notamment contre des Kurdes) et de bien d’autres réformes liberticides et anti-laïques. C’est ce résultat désastreux qui aura coûté à l’Adalet ve Kalkınma Partisi (parti actuellement au pouvoir) beaucoup de sa popularité auprès des citoyens.

Mais il ne faut pas perdre de vue que le score du HDP ne saurait se substituer à des luttes collectives menées par les travailleurs eux-mêmes, ces dernières étant les seules vraies armes face aux oppressions. D’autant plus que ce parti décrit comme principal opposant à l’AKP enseigne la croyance au « bon gouvernement de gauche » qui remplacerait les révoltes populaires, ce qui est une ineptie.

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